6 Une élite mérovingienne
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Au début du quatrième siècle, une forteresse romaine fut érigée sur le Valkhof. A la même époque, la rive du Waal, voisine, accueillait une petite agglomération. Des recherches archéologiques en 1985-1987, précédant la construction du casino sur le Waalkade, ont révélé un mur de tuf sur une longueur d’environ quatre-vingt mètres, d’une épaisseur de près d’un mètre et demi et d’une hauteur de plus de deux mètres. Ce mur devait protéger le village près du Waal, dont les habitants enterraient leurs morts dans la zone plus élevée, au sud du mur. Une villageoise du quatrième siècle fut surnommée «La Dame de plomb», en raison du sarcophage de plomb dans laquelle on l’a retrouvée en 2011 sous la Burchtstraat. Des techniques modernes de reconstruction lui ont redonné un visage. A leur arrivée, les Mérovingiens prirent possession de la forteresse du Valkhof et du village sur la rive. C’est certainement depuis là que l’on contrôlait les vastes possessions royales de la région nimègoise. Les cimetières du quatrième siècle continuèrent d’être utilisés. En 1999,
on a découvert, entre la Raadhuisstraat et la Burchtstraat, quelques tombes datant de la fin du cinquième et du début du sixième siècle. Les tombes se trouvaient au pied d’un tumulus qui devait abriter un personnage important. Elles contenaient des objets remarquables, comme des haches de fer et un grand fer de lance. L’un des morts était même couvert de brocart. Nimègue-Nord aussi était habité à l’époque mérovingienne, comme l’indique, entre autres, la découverte d’un cimetière à l’Azaleastraat, où une élite mérovingienne enterrait ses morts au septième et huitième siècle. Tout près de ce cimetière, on a retrouvé les restes d’un édifice du Bas-Empire. Des fouilles archéologiques en 2006 au Lentseveld ont dévoilé un objet mérovingien d’exception: un revêtement métallique orné d’or et d’un minéral précieux, l’amandine. Le revêtement fut confectionné à la fin du cinquième ou au début du sixième siècle. Il embellissait autrefois la chape d’un fourreau d’épée.Vers 310-700