28 Vivre plus sainement

Uit Het Digitale Huis
Versie door Admin (overleg | bijdragen) op 3 aug 2023 om 21:59 (1 versie geïmporteerd)
(wijz) ← Oudere versie | Huidige versie (wijz) | Nieuwere versie → (wijz)
Naar navigatie springen Naar zoeken springen

Let op: deze website is momenteel onder constructie. Helaas zullen hierdoor niet alle pagina's naar behoren functioneren. Onze excuses voor het ongemak!

Période: 
Bourgeois et machines à vapeur
Les Nimègois malades ou infirmes n’avaient autrefois qu’un accès limité à des soins médicaux. Ceci changea dès la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, lorsque des organisations privées et publiques s’engagèrent pour la santé des citoyens.

Vers 1850, les soins aux malades étaient surtout assumés par la famille, avec l’aide occasionnelle d’un chirurgien ou médecin; il n’y avait pas d’hôpitaux. La situation changea sur l’initiative d’organisations ecclésiastiques nimègoises. Pour commencer, des membres de la Communauté Réformée Néerlandaise fondèrent en 1848 la «Vereniging tot Patronaat over de Armen» (association d’aide aux pauvres), rapidement enrichie d’une commission spéciale pour la construction d’un hôpital. En septembre 1850, vingt lits furent aménagés, quoique de façon assez primitive, dans une maison du Jodenberg. L’hôpital protestant «Wilhelminaziekenhuis» de la Spaarbankstraat (l’actuelle Claas Noorduynstraat), fondé en 1895 par l’association «Het Protestantsch Ziekenhuis te Nijmegen», était déjà plus sophistiqué. Les catholiques se manifestèrent également. En 1850, ils inaugurèrent un petit hôpital à la Pauwelstraat, qui fut rapidement transféré vers le Doddendaal. Après avoir réuni 90 000 florins grâce à des dons, des prêts et des collectes au porte-à-porte, l’on put ouvrir, en 1866, le Canisiusziekenhuis à la Houtstraat. Les «Zusters van Liefde» de Tilburg offrirent leurs services pour les soins. Les maladies contagieuses représentaient un grave problème pour la santé de Nimègue. Le choléra revenait régulièrement, et la variole constituait également un grand danger. La loi sur les maladies contagieuses en 1872, qui imposait la vaccination contre la variole dans les écoles, apporta une nette amélioration médicale. Le manque d’hygiène publique en ville – égouts ouverts crasseux, tas de fumier, rats et mauvaise eau – s’améliora dès les années soixante-dix. Le service de nettoyage public se développa et en 1879, le premier égout couvert fit son apparition. Trois ans plus tard, on instaura un service communal de désinfection. Malgré les coûts élevés, la ville bâtit à la fin des années soixante-dix une station de pompage d’eau à la Nieuwe Marktstraat et initia la construction d’une conduite d’eau. L’utilisation de l’eau augmenta de façon explosive: d’environ 200’000 mètres cubes en 1880 à environ un million de mètres cubes en 1900.

La lutte contre les maladies contagieuses, l’hygiène améliorée en ville, la meilleure qualité de l’eau potable et la lente amélioration de la qualité des maisons eut des effets visibles à tous: malgré le fréquent manque d’hygiène de la nourriture au biberon, la mortalité infantile baissa d’environ un tiers entre 1870 et 1890.
Canonicoon28.jpg
Amélioration de l’hygiène et des soins médicaux
dès 1850
Entrée d’orphelinat, Neerbosch, 1900 (RAN)

28 weesinrichtingneerbosch.jpg

Source: Paul Klep, dans: De Canon van Nijmegen, Uitgeverij Vantilt (Nijmegen 2009)